INTERET DE L’IMMUNOHISTOCHIMIE DANS LE DIAGNOSTIC DES LESIONS PRECANCEREUSES DU COL DE L’UTERUS : ETUDE PRELIMINAIRE AU SERVICE D’ANATOMIE PATHOLOGIQUE DU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE COCODY

Auteurs

  • ZANA ISMAEL COULIBALY UNIVERSITE FELIX HOUPHOUËT-BOIGNY

Mots-clés :

lésions intraépithéliales, immunohistochimie, histopathologie, col utérin.

Résumé

Objectif : cette étude a pour but de montrer la nécessité de coupler l’histologie à l’immunohistochimie (p16/Ki67) des prélèvements cervicaux utérins.

Méthodologie : il s’agissait d’une étude rétrospective à visée analytique qui s’est déroulée du 1er Janvier 2019 au 31 Décembre 2021 (3 ans), au service d’anatomie pathologique du CHU de Cocody. Ont été inclus dans l’étude les patientes présentant des lésions intraépithéliales histologiquement confirmées, disposant d’un sérotype HPV et dont les blocs de paraffine étaient disponibles pour l’immunomarquage (p16/Ki67). Les variables analysées étaient : l’âge, le type histologique, le statut virologique et le profil immunohistochimique.

Résultats : la moyenne d’âge était de 43,24 ans. HPV 16 (55,3 %) était le plus fréquent. Les LSIL (68,97%) prédominaient avec 53,45 % de condylomes, contre 24,1 % de lésions CIN3 (HSIL). L’immunomarquage de la p16 (67,2 %) intéressait majoritairement les LSIL (25/40), ainsi que les HSIL (14/18). Le Ki67 (10,3 %) était statistiquement lié aux HSIL de type CIN3 (5/6).

Conclusion : le couplage de l’immunohistochimie (p16/Ki67) à l’histopathologie est indispensable à la prise en charge des lésions intraépithéliales. Il permet de réduire les biais observateurs dépendant de l’histopathologie cervicale utérine.

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Publiée

2024-02-19